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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 10:57

Il semble que la religion était déjà présente en Egypte dès les premières dynasties. Voir la fiche N°186 http://jean.delisle.over-blog.com/2014/07/l-egypte-antique-mais-pas-en-toc-n-186.html

Il est probable qu'il y eut de nombreux cultes locaux qui s'unifièrent au fur et à mesure que se faisait l'unification politique de l'Egypte et par étapes, de la famille à la tribu, au village, à la région (nôme), puis au pays. Et cette religion subsista près de 4 millénaires avec quelques évolutions au fil du temps, dans les représentations (voir Hathor et Isis) ou dans les concepts avec par exemple les 2 dieux « Amon » et « Ré » (ou Ra selon la traduction) qui devinrent, probablement au début du Nouvel Empire, « Amon-Ré » le dieu des dieux (équivalent au Zeus grec ou au Jupiter romain).

En outre, il y eut probablement coexistence de cultes locaux et de cultes devenus nationaux, ainsi que des versions locales des croyances mais aussi des variations dans les croyances importées d'Egypte dans les autres pays.

1-L'antériorité égyptienne :

La religion des pharaons servit de modèle aux autres croyances. Voici ce qu'écrit Hérodote historien grec du Ve siècle avant notre ère (vers -484/vers -420) :

« J'ai appris beaucoup de choses à Memphis, dans mes entretiens avec les prêtres d'Héphaistos ; et je me suis rendu, à ce propos, à Thèbes et à Héliopolis, pour voir si l'on me ferait là les mêmes récits qu'à Memphis, car les habitants d'Héliopolis passent pour être les plus doctes des Egyptiens...

Sur les choses humaines, ils furent d'accord pour me dire que les Egyptiens avaient, les premiers, découvert le cycle de l'année et réparti sur douze mois le cours des saisons, ceci, disent-ils, en se réglant sur les astres. Leur système me paraît plus habile que celui des Grecs...Les premiers, disent-ils encore, ils ont adopté douze noms caractéristiques pour leur dieux, ce que les Grecs leur auraient emprunté, et, les premiers, attribué aux divinités des autels, des statues et des temples, et gravé des figures sur la pierre. En général, mes informateurs avaient des faits pour confirmer leurs dires... » Enquêtes, livre II -3 et 4

« Dans toute l'Egypte, les bovidés mâles et les veaux reconnus purs sont offerts en sacrifice ; mais on ne doit pas sacrifier les vaches qui sont consacrées à Isis. En effet, les statues d'Isis la représentent sous la forme d'une femme avec des cornes de vache, comme Io chez les Grecs, et toute l'Egypte vénère les vaches plus que tout autre animal... » Enquêtes, livre II – 41

« En fait, la Grèce a reçu de l'Egypte presque tous les noms de ses divinités » Enquêtes, livre II 50

« Pour les grandes fêtes religieuses, les processions et les offrandes aux dieux, ce sont assurément les Egyptiens qui les ont instituées les premiers et les Grecs les ont apprises d'eux. » Enquêtes livre II 58

« Les Egyptiens ne se contentent pas d'une seule grande fête religieuse par an, ils en ont de fréquentes. La principale et la plus populaire, a lieu à Bubastis, en l'honneur d'Artémis (Bastet pour les Egyptiens); la seconde est celle d'Isis à Busiris : car dans cette ville, bâtie au milieu du delta égyptien, se trouve un très grand temple d'Isis (qui est Déméter, en langue grecque) ; la troisième se célèbre à Saïs, en l'honneur d'Athéna (Neith pour les Egyptiens) ; la quatrième à Héliopolis, en l'honneur du Soleil ; la cinquième à Bouto, en l'honneur de Léto (qui chez les Grecs était la mère d'Apollon – Horus chez les Egyptiens - et d'Artémis - Boubatis chez les Egyptiens-, qu'elle eut de Zeus); la sixième à Paprémis, en l'honneur d'Arès » (dieu de la guerre chez les Grecs, fils de Zeus et d'Héra ; l'équivalent romain d'Arès est Mars). Enquêtes, livre II 59

« Les Egyptiens s'opposent à l'introduction chez eux de coutumes grecques, et d'ailleurs des coutumes de tous les autres peuples en général. Ils ont tous sur ce point la même attitude ». Enquêtes, livre II 91

« Mais avant ces hommes, dirent-ils (il s'agit des prêtres de Thèbes) les maîtres de l'Egypte étaient des dieux qui habitaient sur la terre, et le pouvoir appartenait toujours à l'un d'entre eux. Le dernier qui régna sur l'Egypte fut Horus fils d'Osiris, que les Grecs appellent Apollon (il s'agit d'Horus) ; il détrôna Typhon (Seth pour les Egyptiens) et régna le dernier sur l'Egypte. Osiris est le dieu qu'on appelle en grec Dionysos ». Enquêtes, livre II 144

« en langue égyptienne, Apollon se nomme Horus, Déméter Isis, et Artémis Bubastis » Enquêtes, livre II 156

Ces textes d'un historien grec, montrent l'antériorité de la religion égyptienne et l'influence qu'elle eut sur les autres. En ce qui concerne les Grecs il faut tenir compte qu'à partir de la conquête d'Alexandre le Grand et durant 3 siècles les pharaons eurent une ascendance grecque et d'autre part qu'à plusieurs reprises, les Egyptiens avaient conquis une bonne partie du proche orient et qu'ils furent probablement en contact avec les Grecs et les influencèrent. Lesquels Grecs servirent ensuite de modèle aux Romains etc.

Plus de cinq siècles après Hérodote, un autre historien grec : Plutarque (vers 46/vers 125) affirme lui aussi l'antériorité des croyances égyptiennes sur les grecques. Dans ses « œuvres morales » , Plutarque a consacré un traité à « Isis et Osiris » publié par exemple chez « Les Belles Lettres » (dernière édition imprimée en mai 2003). En 10 de ce traité, Plutarque explique que de nombreux Grecs (Solon, Platon, Pythagore...) firent des séjours en Egypte pour se faire instruire par les prêtres égyptiens.

2-L'antique religion égyptienne :

*Il y eut des centres religieux réputés comme Héliopolis, Hermopolis, Thèbes, Memphis ou Amarna (pour une très courte période, sous le règne d'Akhénaton).

*Les Egyptiens croyaient dans l'existence d'un « océan primordial » d'où sortit le soleil qui engendra le premier couple divin Chou (l'air) et Tefnout (l'humidité) qui enfantèrent Geb (la terre) et Nout (le ciel) lesquels eurent : Osiris, Isis, Seth et Nephthys. Osiris fut l'époux de sa sœur Isis (d'où naquit le dieu faucon Horus) et Seth de Nephthys. C'était la base des croyances mais il y avait bien d'autres dieux ; en voici quelques-uns :

Amon-Ré le dieu des dieux

Hathor déesse de la joie, de la musique et de l'amour ; fut l'épouse d'Horus

Maât déesse de la justice

Thot le dieu scribe

Sobek le dieu crocodile

Hapy le dieu du Nil qui déclenchait les crues

Sekhmet, la lointaine, la lionne féroce qui voulut détruire le genre humain, les autres dieux l'enivrèrent ce qui sauva l'espèce humaine

Anubis le dieu chacal

Neith la déesse guerrière

etc etc

*Certains dieux avaient des sanctuaires particuliers. Certaines cités avaient une « triade » (père, mère, enfant) de dieux préférés. On trouve ainsi à Abydos Isis, Osiris et Horus ; à Memphis Ptah, Sekmet et Néfertoum ; à Thèbes Amon, Mout et Khonsou, à Eléphantine Khnoum, Satis et Anoukis...

3-le jugement des âmes

Les Egyptiens croyaient que chaque être humain possédait un « ka » (ce que les chrétiens appellent « l'âme »). A sa mort chaque humain était jugé. Cette scène du jugement fut représentée sur des papyrus, des tombes... avec toujours la même scène :

Une balance : dans un plateau, Maât déesse de la justice met sa plume, dans l'autre plateau, le dieu chacal Anubis met le cœur du défunt et Thot le dieu-scribe note le résultat de la pesée ;

*si le défunt a été bon durant sa vie, son cœur est léger, les plateaux de la balance sont équilibrés ; celui là connaîtra la vie éternelle pendant laquelle il pourra contempler Râ le dieu des dieux.

*si le défunt a été mauvais durant son existence, le plateau de la balance penche beaucoup. Celui-là sera représenté sans tête et sans cartouche avec son nom de telle façon que le « ka » ne puisse jamais retrouvé le corps du défunt qui est ainsi condamné pour l'éternité

*enfin si le plateau est entre les deux, le défunt se confesse. En haut des fresques il y a 42 babouins représentant les 42 régions (nomes) d'Egypte. Ils condamnent le défunt à des pénitences et le défunt peut être sauvé.

Dans cette scène du « jugement des âmes » on trouve beaucoup d'éléments communs avec les croyances chrétiennes : l'âme, le jugement de nos actions, le bien, le mal, l'éternité, le ciel, l'enfer, le purgatoire et même la confession.

4-Isis et Osiris :

Dans le panthéon égyptien, Isis fut la plus célèbre. Son culte se répandit dans tout l'empire romain jusqu'en Angleterre. Elle est l'ancêtre de toutes les « déesses-mères » que l'on trouve dans toutes, ou presque, les croyances antiques. La « légende d'Osiris », de son côté, fut l'objet du plus grand nombre de récits et de commentaires. Il y eut de nombreuses versions de cette légende en fonction des lieux et aussi du temps, mais toutes les versions ont un socle commun qui fournit l'essentiel de la légende. Plutarque (cité au dernier paragraphe du point 1 de cette note) en donne une version écrite au début du second siècle de notre ère (vers l'an 120). Son texte, Plutarque l'adresse à Cléa, une prêtresse du culte d'Isis. En voici des extraits, en tenant compte que Plutarque mélange allègrement les noms égyptiens et grecs des dieux :

« ...comme le suggèrent à coup sûr les Egyptiens eux-mêmes, en plaçant les sphinx à l'entrée des sanctuaires : place bien choisie, avec l'idée qu'ils ont que leur théologie contient une sagesse énigmatique. A Saïs, la statue assise d'Athéna, qu'ils identifient à Isis, porte cette inscription : Je suis tout ce qui a été, est et sera, et aucun mortel n'a encore soulevé mon voile...

...C'est bien ce qu'attestent les plus grands esprits de la Grèce, Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore, Lycurgue aussi, selon certains, qui vinrent en Egypte et vécurent dans la société des prêtres....Mais le plus grand admirateur des prêtres, et le plus admiré par eux, fut sans doute Pythagore : il imita leur manière symbolique et mystérique en incorporant sa doctrine dans des énigmes...

...Rhéa (Nout), dit-on s'unit en secret à Cronos (Geb)....Le premier jour naquit Osiris. Au moment de la délivrance une voix annonça : le maître de toutes choses vient au jour.... Le deuxième jour naquit Arouéris qu'on appelle Apollon et quelquefois aussi Horus l'Ancien. Le troisième jour ce fut Typhon (Seth) il ne naquit ni au bon moment ni par le bon endroit, mais bondit hors du flanc de sa mère en le déchirant d'une poussée. Le quatrième jour naquit Isis, dans la région qui borde les marais (le delta du Nil) et le cinquième jour Nephthys....

...Nephthys, dit-on, épousa Typhon (Seth, son frère) Isis et Osiris s'aimèrent avant même que de naître et s'unissaient furtivement dans l'obscurité du sein maternel. De cette union, selon certains, serait né Arouéris qui reçut des Egyptiens le nom d'Horus l'Ancien, et des Grecs celui d'Apollon.

Pendant son règne, Osiris commença par délivrer les Egyptiens du dénuement et de la sauvagerie, leur fit connaître l'agriculture, leur donna des lois et leur apprit à honorer les dieux, puis il s'en alla par toute la terre apporter la civilisation...

...Pendant son absence, Typhon (Seth) s'abstint de toute sédition, car Isis assurait le pouvoir avec beaucoup de vigilance et de circonspection. Mais à son retour (il s'agit du retour d'Osiris) il monta un complot contre lui, après s'être assuré de la complicité de soixante-douze conjurés, secondé de plus par la présence d'une reine d'Ethiopie appelée Asô. Il prit en secret les dimensions du corps d'Osiris et fit fabriquer d'après ces mesures un beau coffre magnifiquement ouvragé. Il le fit apporter dans la salle où on banquetait, et les convives, à sa vue, furent saisis de plaisir et d'admiration. Alors Typhon, comme par jeu, promit d'en faire cadeau à quiconque, s'y allongeant, le trouverait à sa taille. Tous l'essayèrent à tour de rôle, mais personne ne convenait. Osiris enfin s'y allongea. Alors les complices de Typhon (Seth) se précipitèrent et rabattirent le couvercle, qu'ils fixèrent extérieurement à l'aide de clous et scellèrent avec du plomb fondu. Puis ils transportèrent le coffre jusqu'au fleuve et le laissèrent descendre vers la mer par la branche tanitique (c'est-à-dire une branche ouest du Nil qui passe par Tanis), que pour cette raison les Egyptiens appellent encore de nos jours l'exécrable, la maudite. L'événement eut lieu, dit-on, le 17 du mois d'Athyr (un 13 novembre), à l'époque où le soleil passe par le signe du scorpion, en l'an 28 du règne d'Osiris...

...Les pans et les Satyres qui habitent la région de Chemmis furent les premiers à apprendre cet événement et à en répandre la nouvelle, d'où le nom de panique que l'on donne encore à ce jour au désordre soudain d'une foule terrorisée.

Lorsqu'Isis apprit ce malheur, elle se coupa sur le champ une boucle de cheveux et revêtit des habits de deuil...

...Isis errait partout, en grand désarroi ; elle ne manquait pas d'interroger tous ceux qu'elle voyait passer, jusqu'à des petits enfants rencontrés par hasard, auxquels elle posa des questions sur le coffre : or il se trouva qu'ils l'avaient vu, et ils lui indiquèrent la branche du fleuve sur laquelle les complices de Typhon (Seth) avaient lâché le cercueil vers la mer...

...par la suite, Isis eut d'autres nouvelles du coffre : les vagues l'avaient rejeté à la côte dans le territoire de Byblos (au Liban où se pratiqua un culte à Osiris) et le flot l'avait doucement déposé au milieu d'une touffe d'érica (un arbuste qui poussait dans la région). En peu de temps, de l'érica poussa un surgeon d'une beauté et d'une grosseur extraordinaires, qui se développa tout autour du coffre et le déroba aux regards. Émerveillé devant les dimensions de l'arbuste, le roi fit couper le tronc qui, en son creux, recelait le coffre et en fit faire une colonne pour soutenir le toit du palais (ce qui est symbolisé par le « pilier djed », souvent représenté dans l'Egypte antique). Isis, raconte-t-on apprit tous ces détails par un souffle surnaturel de renommée et se rendit à Byblos....

...la déesse se fit alors reconnaître et réclama la colonne qui soutenait le toit. Le plus aisément du monde, elle l'enleva et découpa tout autour du cercueil le bois de l'érica, puis l'enveloppa d'un linge fin, répandit sur lui une essence parfumée et le confia aux souverains. Les habitants de Byblos vénèrent toujours cette poutre de bois, qui se trouve dans le sanctuaire d'Isis...

...Elle attendit le premier endroit désert et là, dans la solitude, son visage pressé contre celui d'Osiris, elle étreignit le corps, et elle pleurait...

...Isis se rendit ensuite auprès de son fils Horus, qui était élevé à Bouto (ville natale d'Isis située sur une branche est du Nil) , et dissimula le coffre. Mais Typhon (Seth), une nuit qu'il chassait avec sa meute au clair de lune, le découvrit par hasard, reconnut le corps et le partagea en quatorze morceaux, qu'il dispersa. Isis l'apprit et se mit à leur recherche, parcourant les marais dans une barque de papyrus...

...la seule partie du corps d'Osiris qu'Isis ne pur découvrir fut le membre viril : il avait été jeté dans le fleuve (le Nil) et aussitôt dévoré par le lépidote, le pagre et l'oxyrinque, qu'on tient maintenant pour abominables entre tous les poissons....

...Par la suite, Osiris revint de l'Hadès (l'au-delà) visiter Horus pour l'aguerrir et l'entraîner au combat. Au bout de quelque temps, il lui demanda ce qu'il y avait à son avis de plus beau au monde : venger son père et sa mère du mal qu'on leur a fait répondit Horus....

...A ces mots, Osiris, plein de joie, sut qu'Horus était prêt. Les ralliements à la cause d'Horus se multipliaient ; on vit même venir, dit-on, la concubine de Typhon (Seth) Thoueris (Nephthys) ….

Le combat eut lieu et dura des jours. Horus finit par l'emporter.... »

Plutarque semble se mélanger un peu avec Horus et saute des étapes dans son récit (à moins que des fragments aient été perdus?)

Isis alla implorer Amon qui fit rechercher les 14 morceaux d'Osiris par le dieu chacal- Anubis Après avoir récupéré les 14 morceaux d'Osiris ; Isis s'étendit au dessus du corps d'Osiris mort et sans sexe et fut enceinte d'Horus. Ensuite aidée de sa sœur Nephthys, elle put rendre la vie à Osiris.

Il y a des représentations d'Isis et de l'enfant Horus qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux représentations de Marie et de l'enfant Jésus. Un auteur (Anton Parks) a d'ailleurs écrit un livre sur ce sujet (« le testament de la vierge », aux éditions « nouvelle terre » en juin 2009)

5-le temple d'Horus à Edfou :

à Edfou, le long du Nil (entre Assouan et Louqsor) se trouve un temple dédié à Horus. Ce temple fut construit à partir de l'an -237. Sur un mur intérieur se trouve gravé, comme en bandes dessinées, le récit du combat entre Seth et Horus. A la fin, Horus terrasse Seth dans la même attitude que l'archange Saint Michel terrassant le démon ou Saint Georges terrassant le dragon. Mais en cours de combat, Seth crève un œil à Horus. C'est « l'oudjat », l’œil d'Horus que l'on voit représenté partout dans l'Egypte antique.

« l’œil était dans la tombe et regardait Caïn »

N'était-ce pas l’œil d'Horus ?

6- noms égyptiens, grecs et romains de quelques divinités :

sur chaque ligne, le premier nom est celui du dieu égyptien, le second du dieu grec correspondant et le dernier le nom romain :

*Amon-Ré, Zeus, Jupiter

*Osiris, Dionysos, Bacchus

*Isis, Déméter, Cérès

*Horus, Apollon, Apollon

*Neith, Athéna, Minerve

*Bastet, Artémis, Diane

*Hathor, Aphrodite, Vénus

*Thot, Hermès, Mercure

*Ptah, Héphaïstos, Vulcain

*Sérapis, Hadès, Pluton

*Khonsou, Héraclès, Hercule

*Imhotep, Asclépios, Esculape

etc

7-en guise de conclusion :

Lors d'un voyage en Egypte en 1989 (pour mes 50 ans), j'avais eu l'impression que nos racines profondes se trouvaient en Egypte et c'est cela qui a déclenché pour moi l'intérêt de l'histoire.

25 ans et pas mal de lectures plus tard, j'ai toujours le sentiment que l'Egypte a été le premier « pays occidental », que le flambeau de l'Occident a ensuite été repris par les Grecs puis par les Romains, les Byzantins et le monde judéo-chrétien.

Juifs et Chrétiens ont les mêmes racines. Cela aurait dû conduire à leur entente à travers les siècles, hélas ce fut rarement le cas !

Mahomet ne s'y était pas trompé puisqu'il dit dans le Coran (verset 51 de la sourate V) :

« Ô vous qui croyez !

Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ;

ils sont amis les uns des autres.

Celui, qui, parmi vous, les prend pour amis,

est des leurs.

Dieu ne dirige pas le peuple injuste »

J.D. 21 août 2014

liens entre les dieux égyptiens

liens entre les dieux égyptiens

le dieu faucon Horus devant le temple d'Edfou, photo Michèle Delisle mai 1989

le dieu faucon Horus devant le temple d'Edfou, photo Michèle Delisle mai 1989

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